Structure des tarifs de recharge entre Opérateurs de recharge et de mobilité
Les opérateurs de recharge émettent leur « offre de services en itinérance » dans laquelle apparaît un tarif pour le prix de la recharge lorsque le client accède à leur infrastructure en utilisant son abonnement auprès d’un opérateur de mobilité. Ce tarif s’applique donc à la transaction entre l’opérateur de recharge et l’opérateur de mobilité du client (tarif dit « B2B »).
On constate une très grande diversité des structures adoptées (tarifs à l’heure, tarifs variables en fonction du jour et de la nuit, de la puissance délivrée, avec ou sans plafond etc.). Une telle diversité est source de complexité pour les opérateurs et de confusion pour les clients.
Un groupe de travail de l’AFIREV a donc élaboré une recommandation (à télécharger ici).
Nous engageons tous les opérateurs de recharge publics et privés à suivre ces recommandations.
Pour l’essentiel, il est recommandé d’établir un tarif à 3 paramètres p1, p2, p3 librement fixés, comme suit :
Tarif B2B = p1 (fixe) + p2 x Temps de connexion (min) + p3 x Energie délivrée (kWh) avec les remarques suivantes :
- Un ou plusieurs des paramètres p1, p2 et p3 peuvent être nuls ; p3 ne doit pas être l’unique paramètre parce que le prix ne reflèterait pas correctement la structure des coûts(*) et risque de s’assimiler à une vente d’électricité.
- Cette structure de tarif peut intégrer le coût du stationnement ; elle s’applique à un véhicule branché à la borne. Un véhicule qui ne serait pas branché serait en infraction et son traitement relèverait des autorités locales du stationnement.
- Pour se prémunir de la facturation de sessions de recharge interrompues pour des raisons techniques diverses, un minimum de déclenchement de valorisation est souvent appliqué pour les filtrer. L’AFIREV recommande la valorisation d’une recharge uniquement lorsque la durée de session dépasse 2 minutes et que l’énergie consommée dépasse 0,5 kWh (cf. chartes qualité). Il convient en outre de ne pas appliquer une 2° fois l’éventuel prix de session « p1 » lorsqu’un utilisateur réitère une autorisation de recharge immédiatement après la fin de la précédente.
(*) Par exemple, si un véhicule électrique se stationne et se branche à un point de recharge alors que sa batterie est presque complètement chargée, il ne paiera quasiment rien pour son occupation de la place et du point de recharge.