Principes généraux
En application du décret 2017-26 du 12 janvier 2017 et du décret modificatif 2021-546 du 4 mai 2021, relatifs aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques accessibles au public et de l’Arrêté du 12 janvier 2017 précisant les dispositions relatives aux identifiants pour l’itinérance des services de l’électro-mobilité, l’AFIREV est habilitée à déterminer et attribuer les identifiants des unités d’exploitation ouvertes à l’itinérance incluant le code pays « FR », ainsi qu’à définir les modalités de composition, d’attribution et de gestion des identifiants selon les standards en usage au niveau européen.
L’AFIREV décline les principes définis par l’association européenne eMI3 dans le document « eMI3 standard V1 Part 2 » qui peut être obtenu via ce lien : http://emi3group.com/documents-links/ ou dans les documents publiés dans la bibliothèque.
Les identifiants créés par tout opérateur de mobilité pour chaque contrat de mobilité, ou par tout aménageur, ou opérateur de recharge pour le compte de celui-ci, pour chaque station de recharge et pour chaque point de recharge ouverts à l’itinérance, reposent sur un préfixe spécifique à chaque unité d’exploitation attribué par l’AFIREV. L’AFIREV étant seule à délivrer ce préfixe incluant le code pays « FR », elle veille à l’unicité de celui-ci, permettant ainsi à l’opérateur ou aménageur qui en est détenteur de créer à son tour des identifiants qui seront bien uniques en France et en Europe.
C’est pourquoi les aménageurs ou opérateurs doivent préalablement faire une demande d’attribution de ce préfixe auprès de l’AFIREV. Pour les besoins d’organisation de leur exploitation, il est possible pour un même aménageur ou opérateur de demander l’attribution de plusieurs préfixes, chacun d’eux correspondant à une unité d’exploitation particulière ouverte à l’itinérance. Par exemple, une unité d’exploitation d’un opérateur de mobilité pour un ensemble de clients ou pour une gamme de services, ou une unité d’exploitation d’un aménageur pour un ensemble de stations et points de recharge. Chaque unité d’exploitation doit cependant être opérée par un seul et unique opérateur exploitant.
On appelle identifiant d’unité d’exploitation chaque préfixe attribué à un opérateur par l’AFIREV.
Voir aussi la définition des termes utilisés.
I. Format des préfixes identifiants d’unité d’exploitation
I. a) Format pour une unité d’exploitation d’une infrastructure de recharge :
Chaîne de caractères | Valeur | Commentaire |
---|---|---|
Préfixe correspondant au code pays. | Deux lettres majuscules «FR» | |
Code d’identification de l’unité d’exploitation | 3 caractères alphabétiques majuscules ou numériques | Lettres A à Z ou chiffres 0 à 9. |
Exemple : FRAAA
I. b) Format pour une unité d’exploitation de contrats de mobilité :
Chaîne de caractères | Valeur | Commentaire |
---|---|---|
Préfixe correspondant au code pays. | Deux lettres majuscules «FR» | |
Code d’identification de l’unité d’exploitation | 3 caractères alphabétiques majuscules ou numériques | Lettres A à Z ou chiffres 0 à 9. |
Exemples : FRB12
N.B. : Un code d’unité d’exploitation n’est porteur d’aucune sémantique de sorte qu’un changement d’aménageur ou d’opérateur qui l’utilise n’impose ou ne justifie pas le changement de l’identifiant d’unité d’exploitation.
II. Format des identifiants de stations et points de recharge et de contrats de mobilité
II. a) Format de l’identifiant d’une station de recharge
Chaîne de caractères | Valeur | Commentaire |
---|---|---|
Préfixe correspondant à l’identifiant de l’unité d’exploitation | Comme défini au tableau correspondant à une unité d’exploitation pour une infrastructure de recharge. | |
Séparateur éventuel | « * » | Caractère étoile (code ASCII 42), optionnel |
Préfixe type d’objet | Caractère alphabétique majuscule «P» | “P” indiquant que cet identifiant est celui d’une station de recharge (Pool en anglais) |
Code d’identification de la station de recharge, choisi par l’aménageur | 1 à 30 caractères alphabétiques majuscules ou numériques, plus des caractères séparateurs «*» éventuels. | Lettres A à Z ou chiffres 0 à 9, et caractère séparateur optionnel étoile (code ASCII 42). Attention : ne pas mettre de séparateur immédiatement après le caractère « P ». Voir aussi certaines prescriptions particulières dans les règles applicables. |
Chaque identifiant a une longueur d’au moins sept caractères, séparateurs non compris, cinq caractères pour le préfixe identifiant d’opération, un caractère pour le type d’objet, un caractère pour l’objet ; et au plus de trente-sept caractères, dont trente et un caractères pour l’objet.
Un caractère étoile (« * ») peut être inséré aux endroits indiqués comme séparateur de blocs de l’identifiant, lorsqu’il est écrit ou affiché, pour en permettre une meilleure lecture visuelle et prononciation par les utilisateurs. Il n’a pas de valeur informatique et doit être omis dans les échanges numériques.
Exemple : FR123P456AB789 ou FR*123*P456*AB789
II. b) Format de l’identifiant d’un point de recharge
Chaîne de caractères | Valeur | Commentaire |
---|---|---|
Préfixe correspondant à l’identifiant de l’unité d’exploitation | Comme défini au tableau correspondant à une unité d’exploitation pour infrastructure de recharge. | |
Séparateur éventuel | « * » | Caractère étoile (code ASCII 42), optionnel |
Préfixe type d’objet | Caractère alphabétique majuscule «E» | “E” indiquant que cet identifiant est celui d’un point de recharge (EVSE en anglais) |
Code d’identification du point de recharge créé par l’opérateur | 1 à 30 caractères alphabétiques majuscules ou numériques, plus des caractères séparateurs «*» éventuels. | Lettres A à Z ou chiffres 0 à 9, et caractère séparateur optionnel étoile (code ASCII 42). Attention : ne pas mettre de séparateur immédiatement après le caractère « E ». Voir aussi certaines prescriptions particulières dans les règles applicables. |
Chaque identifiant a une longueur d’au moins sept caractères, séparateurs non compris, cinq caractères pour le préfixe identifiant d’opération, un caractère pour le type d’objet, un caractère pour l’objet ; et d’au plus trente-sept caractères, dont trente et un caractères pour l’objet.
Un caractère étoile (« * ») peut être inséré aux endroits indiqués comme séparateur de blocs de l’identifiant, lorsqu’il est écrit ou affiché, pour en permettre une meilleure lecture visuelle et prononciation par les utilisateurs. Il n’a pas de valeur informatique et doit être omis dans les échanges numériques.
Exemple : FR123ESAINTAVOLD01 ou FR*123*ESAINT*AVOLD01
II. c) Format de l’identifiant d’un contrat de mobilité
Chaîne de caractères | Valeur | Commentaire |
---|---|---|
Préfixe correspondant à l’identifiant de l’unité d’exploitation | Comme défini au tableau correspondant à une unité d’exploitation de contrats de mobilité | |
Séparateur éventuel | « – » | Trait d’union (code ASCII 45), optionnel |
Préfixe | Caractère alphabétique majuscule «C» | “C” indiquant que cet identifiant est celui d’un contrat de mobilité |
Code d’identification du contrat de mobilité créé par l’opérateur | 8 caractères alphabétiques majuscules ou numériques. | Lettres A à Z ou chiffres 0 à 9. |
Séparateur éventuel | « – » | Trait d’union (code ASCII 45), optionnel. Attention : ne pas mettre de séparateur immédiatement après le caractère « C ». |
Caractère de contrôle | 1 caractère alphanumérique optionnel mais recommandé pour éviter les erreurs de saisie | Checksum calculé |
Exemples : FR8AACA2B3C4D4 ou FR8AACA2B3C4D4B ou FR-8AA-CA2B3C4D4-B
Chaque identifiant a une longueur de quatorze caractères ou quinze caractères en incluant le caractère de contrôle, non compris les séparateurs. Un trait d’union (« -« ) peut être inséré aux endroits indiqués comme séparateur de blocs de l’identifiant, lorsqu’il est écrit ou affiché, pour en permettre une meilleure lecture visuelle et prononciation par les utilisateurs. Il n’a pas de valeur informatique et doit être omis dans les échanges numériques.
En cas d’écriture d’un identifiant (sur un badge, une borne etc.) il convient d’éviter le risque de confusion de lecture et à cet effet de ne pas utiliser les lettres majuscules O et I.
Une description de la mise en oeuvre de checksum peut être trouvée sur http://www.ochp.eu/id-validator/